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Bon retour!

Au nom du comité exécutif, il me fait plaisir de vous souhaiter une excellente rentrée.

Vous recevrez au cours des prochaines semaines et prochains mois de l’information fondamentale pour vous accompagner dans votre réalité professionnelle quotidienne.

Je vous invite à visualiser cette capsule vidéo à l’occasion de la rentrée 2025 et au plaisir de vous revoir très bientôt.

François Bernier
Président, SERQ

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Par François Bernier| Président

« Attention, svp. Veuillez vous asseoir et boucler votre ceinture… Nous traversons actuellement une zone de turbulences… »

Depuis la mi-février, ce ne sont pas moins de 4 projets de loi (PL) déposés qui visent directement les travailleuses et les travailleurs (particulièrement les enseignantes et enseignants) ainsi que leurs organisations syndicales.

Il s’agit des PL :

  • No 89 : Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock­­-out;
  • No 94 : Loi visant notamment à renforcer la laïcité dans le réseau de l’éducation et modifiant diverses dispositions législatives;
  • No 100 : Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic;
  • No 101 : Loi visant l’amélioration de certaines lois du travail.

Si les noms de ces projets de loi sonnent pour la plupart positifs dans le fonctionnement de notre société, ce qu’ils contiennent constitue différentes attaques à nos droits fondamentaux, à nos conditions de travail et à la possibilité d’avoir un milieu de travail sain et sécuritaire.  

Si adopté tel quel :

  • le PL89 permettrait au gouvernement, entre autres, de décréter qu’une grève ou un lock-out affecte de manière disproportionnée la sécurité sociale, économique ou environnementale de la population, notamment celle des personnes en situation de vulnérabilité obligeant ainsi les parties à déterminer si des services assurant le bien-être de la population doivent être maintenus;
  • le PL94, sous le prétexte de renforcer la laïcité de l’État, instaurerait, entre autres, l’obligation pour les enseignants de soumettre une planification pédagogique au directeur d’établissement et l’obligation pour ce dernier d’évaluer annuellement le personnel enseignant ;
  • le PL100 ferait tomber le régime de négociation en vigueur depuis près de 40 ans (qui détermine les matières locales et nationales ainsi que les arrangements locaux) et centraliserait les négociations au ministère de l’Éducation ou au Secrétariat du Conseil du Trésor;
  • le PL101 modifierait certaines lois pour, entre autres, retarder l’entrée en vigueur des dispositions relatives aux mécanismes de prévention et de participation de la Loi sur la santé et la sécurité du travail ou pour revoir diverses règles applicables en matière d’arbitrage de grief.

Des liens évidents sont à faire entre ce qu’ils revendiquent et certaines situations, fort déplorables dans certains cas, qui ont été vécues dans les derniers mois. Pensons notamment à :

  • la crise à l’école Bedford ainsi qu’à l’enquête menée dans 17 écoles (dont Cardinal-Roy et Ste-Odile) et à son rapport de vérification qui confirme qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène généralisé;
  • la volonté patronale de s’immiscer dans le processus d’affectation négocié entre les syndicats locaux et les CSS lors de la dernière ronde de négociation;
  • la grève générale illimitée que nous avons menée où notre profession composée à 75% de femmes a osé se lever et se tenir debout devant un gouvernement méprisant qui s’obstinait à ne pas donner de mandat à ses négociateurs.

Et ce n’est pas tout…

À cela s’ajoute le nouveau Code d’éthique imposé par le ministre de l’Éducation et que les CSS avaient l’obligation d’adopter dans sa forme prescrite… Si celui-ci prétend vouloir garantir le respect des droits fondamentaux de celles et ceux qui œuvrent dans les établissements scolaires (élèves et personnels), il brime plutôt nos droits à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion et à la vie privée (pour ne nommer que ceux-là). La FAE et le SERQ contesteront avec force ce nouveau Code en raison de ses nombreuses contraventions aux droits protégés par les chartes, à nos conventions collectives ainsi qu’aux normes de travail en vigueur.

Visiblement, le gouvernement caquiste est en vive réaction à celles et ceux qui ont grandement contribué à sa descente  dans les intentions de vote de la population. Avec la multiplication des PL qui nous attaquent, s’il est facile de voir de l’hyperactivité, il est aussi facile de voir de l’autoritarisme poindre à l’horizon.

Visiblement, le gouvernement cherche à nous mater, nous faire taire, nous museler. Pourquoi ? Parce que nous sommes d’une profession à majorité féminine, parce que nous nous sommes tenu-E- s debout… Continuons tous ensemble à lutter pour le maintien de nos droits obtenus à l’arraché!

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Bonne rentrée!

Bonjour à toutes et à tous,

Le congé estival tire à sa fin. Que vous ayez voyagé autour du monde ou dans la région, que vous ayez jardiné ou que vous vous soyez prélassés sous les chauds rayons du soleil, nous espérons que vous avez pu en profiter pleinement!

Depuis quelques semaines déjà, l’organisation a repris ses activités. Si l’année 2023-2024 a été haute en couleur de tous points de vue, nous souhaitons que l’année 2024-2025 nous permette de revenir à l’essentiel sous une certaine forme de normalité. Depuis la semaine dernière, le comité exécutif et le conseil d’administration du SERQ traduisent les expériences et témoignages recueillis au cours des derniers mois pour élaborer le prochain plan d’action de l’organisation. Autant difficile la dernière année a pu être, il importe de l’analyser avec un regard lucide afin d’en soutirer les apprentissages nécessaires pour maintenir la mobilisation et la fierté des membres.

La présente année scolaire verra la mise en application de la nouvelle entente nationale signée le 21 juin dernier. Bien que l’année en soit à ses balbutiements, certaines dispositions ont été mises en application au cours des derniers mois concernant les affectations ainsi que les mécanismes sur la composition de la classe au primaire et au secondaire. Nous veillerons à fournir les outils à la compréhension et à la diffusion des informations essentielles afin que chacun soit en mesure de faire respecter ses droits.

Nous devrons également former sous peu les comités statutaires et les comités syndicaux. Nous invitons chacune et chacun d’entre vous à se mobiliser et à s’engager. Si vous ne pouvez vous joindre à l’un ou l’autre des comités, vous pouvez tout de même contribuer en nous alimentant d’informations liées aux problématiques dans votre établissement, afin que nous puissions les dénoncer et agir. Nous avons besoin de vous !

Bien que la négociation nationale et le plan d’action-mobilisation soient derrière nous, notre mobilisation et notre solidarité sont toujours requises !

Au nom du comité exécutif, je vous souhaite une bonne rentrée et une année syndicale des plus enrichissante! 

Syndicalement, 

François Bernier
Président

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Par François Bernier | Président

L’éducation fait partie de l’actualité en ce début d’année 2023. Que ce soit à propos de l’évaluation des compétences, du bulletin chiffré ou non, de l’insuffisance des services en francisation, des statistiques d’utilisation du système de dépannage qui explosent ou de la hausse des cas de violence dans les établissements scolaires, il ne se passe pas une semaine sans que quelques sujets viennent apporter quelques précisions à propos de la réalité (souvent très lourde) vécue par les enseignantes et les enseignants.

Maintenant que la partie patronale a déposé sa proposition dans le cadre de la ronde de négociation nationale qui s’amorce et que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a établi ses priorités, il nous est très facile d’apprécier leur contenu et de comprendre qu’on ne pourra pas compter sur eux pour que les conditions de travail et d’exercice des profs s’améliorent (ainsi que la qualité du système éducatif!). Si la description des différentes problématiques nous laisse parfois croire que les dirigeants perçoivent une réalité similaire à ce que nous vivons, les moyens proposés pour y remédier auront pour effet de restreindre l’autonomie professionnelle, d’alourdir la charge de travail et d’augmenter le droit de gérance de l’employeur.

Nous avons à défendre notre profession…encore !

Le quotidien des enseignantes et des enseignants ne s’améliorera que si la négociation se fait à partir des demandes syndicales déposées par la FAE, le 27 octobre dernier. Pour se faire, l’unité et la solidarité devront faire partie de nos actions au cours des prochains mois.

Chaque jour, nous unissons nos efforts à ceux de nos collègues pour soutenir les élèves qui nous sont confiés, pour répondre à leurs besoins et pour relever les nombreux défis qui sont devant nous. Aujourd’hui, enseignantes et enseignants de la région de Québec, je nous invite à la mobilisation, car notre profession a de grands besoins, elle aussi, afin de retrouver des conditions de
travail qui nous permettront d’enseigner sans nous rendre malade.

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Par Valérie Drapeau | Présidente par intérim

Le jeudi 20 octobre dernier, le premier ministre François Legault a annoncé la composition de son cabinet de ministres. C’est Bernard Drainville qui occupera le poste de ministre de l’Éducation.

J’espère sincèrement qu’il saura écouter et prendre en considération les préoccupations des milieux scolaires. Le dernier ministre, bien qu’il provenait de notre milieu, nous a vite fait déchanter… Il a plutôt entrepris des chantiers et mis de l’énergie
là où ce n’était pas nécessaire : réforme Roberge, maternelles 4 ans sur tout le territoire québécois. Comment le gouvernement
Legault donnera une orientation différente à son nouveau ministre de l’Éducation ? Il a peut-être été gagnant pour lui de prioriser l’éducation, en parole, lors de sa campagne électorale de 2018, mais il n’a visiblement pas pris les moyens nécessaires et les actions concrètes pour redonner à l’école publique ses lettres de noblesse. Elle manque tant d’amour !

Un petit rappel des grandes lignes touchant l’éducation de la dernière plateforme électorale de la CAQ avant sa réélection :

  • Contrer le décrochage scolaire ;
  • Modernisation et valorisation de la formation professionnelle ;
  • Le tutorat et une plateforme pour les élèves en difficulté ;
  • Rénovation majeure des écoles ;
  • Valorisation de la lecture.

De notre point de vue, l’école à trois vitesses, la ségrégation scolaire, la composition de la classe, la lourdeur du quotidien des profs sont autant des sujets qui devront être attaqués de front dans le prochain mandat du gouvernement caquiste. Nous en avons assez d’entendre les mots « priorité à l’éducation » si les actions entreprises n’engendrent pas un environnement de travail propice à l’apprentissage et qui favorisent la rétention du personnel de l’éducation. Ces mots perdent de leur éclat et ne sont pas du tout aguichants si les gestes ne se matérialisent pas en actions qui s’attaquent aux vrais problèmes.

Le nouveau ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, aurait, semble-t-il, débuté des visites dans des établissements scolaires. Si vous avez vent de toute information annonciatrice d’une visite officielle dans votre milieu, nous vous invitons à communiquer avec nous, à serq@serq.qc.ca peu importe le délai de préavis. C’est une excellente occasion pour nous d’aller dans votre école ou votre centre de services, de vous rencontrer, d’entrer en contact avec le ministre, de mettre en lumière les réalités de nos écoles et d’échanger avec lui.

Dépôt des demandes

Le 27 octobre dernier, près de 300 membres des syndicats affiliés de la FAE ont marché autour de l’Assemblée nationale jusqu’au Conseil du trésor afin de remettre le cahier de demandes syndicales à la partie patronale. Une trentaine de membres du SERQ ont participé à la mobilisation. Plusieurs publications numériques ont été partagées sur nos médias sociaux. Cette négociation se déroula alors que les effets de la pénurie de personnel, de la désertion professionnelle, des départs précipités à la retraite ainsi que de la détresse psychologique se font sentir au sein de la profession enseignante et de l’école publique. En plus des exigences
salariales, la FAE demande plus de services et la fin de « l’intégration sauvage » d’élèves en difficulté dans les classes ordinaires sans ressource additionnelle et un allègement du fardeau de la tâche.

Selon le Régime de négociation du secteur public, les offres patronales devraient être déposées à la Fédération à la fin du mois de décembre.

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Par Valérie Drapeau
Présidente par intérim

Le Syndicat de l’enseignement de la région de Québec (SERQ) arrivera dans les prochains mois à sa 25e année d’existence.

Il est maintenant important de faire le point pour voir le chemin parcouru et les prochains défis que nous aurons à surmonter. Les dernières années du SERQ ont été animées par de nombreux changements : l’affiliation à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) en 2018, l’arrivée de nouveaux visages dans l’équipe ainsi que l’acquisition d’une nouvelle bâtisse permettant de tenir nos rencontres de délégué(e)s et les formations. Les besoins en représentation des membres sont également alimentés par leurs propres changements. On peut penser, notamment : aux défis de la pénurie de personnel en éducation, la pression grandissante d’une composition de classe complexe, l’insuffisance d’accès des services pour les élèves, la gouvernance scolaire, les enjeux de santé et sécurité au travail, la compétitivité et le financement du système scolaire à trois vitesses.

Il est important de revenir sur les questions de base de la représentation dans le mandat de notre organisation syndicale. Vos représentant(e)s prennent leur essence dans les efforts de moult consultations par les différents comités dans votre établissement, par le SERQ et par la FAE. Pour pouvoir parler au nom des collègues, il faut prendre le temps de discuter, d’interroger et même de débattre des propositions entre nous. En ce sens, il est judicieux de prendre le temps en début d’année afin que l’équipe des enseignantes et enseignants établisse les modalités de consultation à utiliser dans les écoles avant d’adopter une position collective. L’équipe des personnes déléguées syndicales des écoles ne peut combler à elle seule tous les sièges réservés aux profs au sein des comités CE, CPE/CPEE, HDAA et perfectionnement. Il est important de veiller à ce que les positions soutenues respectent et protègent les intérêts collectifs.

Les nouvelles dispositions de l’entente nationale concernant la tâche de travail nécessitent un nouveau processus de consultation qui nous interpelle toutes et tous. Nous vivrons cette année l’annualisation de la tâche au secteur des jeunes qui visera à convenir, avant le 15 octobre, du temps reconnu pour l’année afin de réaliser nos tâches professionnelles, à l’exception de la présentation des cours et leçons ou d’activités de formation et d’éveil qui demeureront sur une base hebdomadaire et cyclique. Le temps reconnu pour ces tâches (ATP) sera à négocier individuellement avec la direction. Il est important de se donner du temps pour réfléchir et en discuter en tenant compte des résultats de la consultation collective, des besoins des élèves et de vos préférences comme enseignant(e)s. Ces changements dans l’aménagement de l’horaire, avec 30 heures en moyenne de présence à l’école, visent plus de flexibilité pour se donner la souplesse requise afin d’accomplir les activités professionnelles au moment jugé opportun, sans pour autant tout inscrire à l’horaire. Certaines activités peuvent entraîner une fluctuation des heures de la semaine de travail. Il vous revient d’ajuster, au besoin, vos heures de travail à l’école dans le respect de votre tâche annuelle. La professionnalisation de la tâche passe d’abord par une meilleure compréhension de celle-ci
pour exercer pleinement son autonomie dans l’organisation et la gestion du temps de travail.

Malgré le début de la mise en place de ces dispositions du dernier contrat de travail, déjà une nouvelle négociation de l’entente nationale débutera cet automne avec le dépôt du cahier de demandes syndicales d’ici la fin du mois d’octobre. Suivra ensuite le dépôt des offres du gouvernement, vers le mois de décembre. Vous serez ainsi interpelé(e)s à participer à la vie démocratique et syndicale du SERQ.

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