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Par Valérie Drapeau | 1re vice-présidente, SERQ

Le formulaire pour procéder à une demande d’accès aux services d’appui est aussi un outil pour l’enseignante ou l’enseignant des classes spécialisées. Il faut d’abord remplir  « le formulaire de demande d’accès aux services d’appui pour les élèves à risque, handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage » et le remettre à la direction de son milieu.

Dans un délai maximum de 10 jours la direction doit répondre à la demande. Dans la mesure où la réponse est insatisfaisante, l’enseignante ou l’enseignant complète le formulaire d’insatisfaction et le transmet aux services éducatifs ainsi qu’au syndicat.

Lorsqu’un élève présente des besoins et que des services pour le soutenir doivent être bonifiés, il est recommandé de formaliser la demande et d’éviter les demandes dans le cadre d’une porte.

Ainsi, le comité reçoit tout formulaire d’insatisfaction complété par l’enseignante ou l’enseignant, traite la situation soumise et fait les recommandations requises en vue de dénouer l’impasse.

Lien vers les formulaires:

CSSC – Formulaire de demande d’accès aux services d’appui

CSSC – Formulaire d’expression de l’insatisfaction

CSSPS – Formulaire de demande d’accès aux services d’appui

CSSPS – Formulaire d’expression de l’insatisfaction

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Par Yvon Comtois | 3e vice-président, SERQ

C’est avec fierté que nous vous informons que la personne gagnante de la bourse Persévérance EDA-FP est Bruce Émile, étudiant du centre Wilbrod Bherer, candidature présentée par son enseignante Mme Rosie Dugal.

Bruce Émile est un élément positif qui rayonne en classe.  Il fait de nombreux efforts et a à cœur de bien faire les choses. Il travaille sur lui-même et n’hésite jamais à aider ses collègues de classe. Il a même été élu représentant de groupe par ses pairs, qui croient en lui. Pour lui, chaque jour est un combat, donc une occasion de victoire. Sa détermination est belle à voir. Notre société a besoin de gens comme lui!

On se rappellera que ce concours a été lancé par la FAE pour souligner le parcours exceptionnel d’adultes en formation et pour souligner la persévérance dont ils font preuve au quotidien.

En plus de recevoir une bourse de 1000 $, les personnes lauréates de cette 16e édition pourront incarner, si elles le désirent, les « visages de la persévérance » sur une affiche distribuée dans tous les centres d’éducation des adultes et de formation professionnelle de chacun des affiliés de la FAE. 

Toutes nos félicitations Bruce Émile!

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Par Valérie Drapeau | 1re vice-présidente, SERQ
et Debbie Denis | 2e vice-présidente, SERQ

Pour les enseignants touchés par les épreuves ministérielles, nous vous rappelons que les règles budgétaires de fonctionnement prévoient la mesure 15130 qui contribue au financement de journées de suppléances afin de soutenir les enseignants dans l’administration ou la correction des épreuves ministérielles.

À cette mesure s’ajoutent la bonification des libérations obtenues avec l’annexe de la nouvelle entente nationale pour la correction des épreuves obligatoire au primaire.

Voici le résumé des journées de libération financées par le ministère de l’Éducation pour la correction des épreuves obligatoires et l’administration de l’épreuve unique de langue seconde au secondaire pour chaque enseignante ou enseignantes concerné par ces épreuves :

NiveauÉpreuvesMesure 15130Annexe LXIVTOTAL DES JOURNÉES DE LIBÉRATION
4e année du primaireÉpreuves obligatoires de français, langue d’enseignement (lecture et écriture)Une journéeUne demi-journéeUne journée et demie
6e année du primaireÉpreuves obligatoires de français, langue d’enseignement (lecture et écriture) et mathématiqueUne journéeUne journéeDeux journées
2e année du secondaireÉpreuves obligatoires de français, langue d’enseignement (écriture)Une demi-journée par groupe Une demi-journée par groupe
5e année du secondaireÉpreuve unique d’interaction orale en langue seconde qui se déroule en groupeUne demi-journée par groupe Une demi-journée par groupe
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Par Laure Lapierre
Conseillère syndicale, SERQ

Depuis la mi- février 2025, la CAQ a présenté à l’Assemblée nationale quatre projets de loi que l’on pourrait qualifier de vengeurs tant ils sont liés aux dernières négociations et aux frustrations exprimées par les représentants de la CAQ et, particulièrement par la présidente du Conseil du trésor.

Il va de soi que les associations syndicales, dont la FAE, se font entendre en commission parlementaire sur ces projets. Et si leur voix ne porte pas suffisamment pour empêcher l’adoption de ces projets de loi, des contestations juridiques devraient suivre.

Voici les principaux éléments de chacun de ces projets visant notamment les enseignantes et enseignants, ainsi que leurs syndicats.

Projet de loi no 89

Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock­­-out

Par ce projet, le gouvernement, sous un faux prétexte de protection de la population vise plutôt à limiter le droit de grève dans les secteurs public et parapublic et même à se donner le pouvoir de le supprimer pour privilégier le recours à l’arbitrage dans les autres secteurs.

Ces nouveaux pouvoirs que cherche à s’attribuer le ministre du Travail nous semblent porter clairement atteinte à la liberté d’association protégée par l’article 2d) de la Charte canadienne des droits et libertés et par l’article 3 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. Il pourrait aussi y avoir atteinte à la liberté d’expression, à la liberté de réunion pacifique, ainsi qu’au droit à des conditions de travail justes et raisonnables reconnus à la Charte québécoise.

Notons que le Code du travail en vigueur prévoit déjà l’obligation de maintenir des services essentiels au cours d’une grève tenue dans les services publics et les secteurs public et parapublic, dans les cas où telle grève représenterait un risque pour la vie, la sécurité ou la santé de la population.

Le gouvernement caquiste veut aller plus loin et se donner le droit de limiter l’accès à la grève si, selon sa propre analyse, elle affecte de manière disproportionnée la sécurité sociale, économique ou environnementale de la population. Est-il nécessaire de rappeler que le but visé par une grève est justement de déranger l’ordre établi, de créer une pression économique sur l’employeur pour obtenir de meilleures conditions de travail et, aussi, dans notre cas, de meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves?

Ce projet a été présenté le 19 février dernier et son principe fut adopté le 3 avril 2025. Lors des consultations particulières, il a été notamment décrié par la FAE, le 20 mars dernier.

Projet de loi no 94

Loi visant notamment à renforcer la laïcité dans le réseau de l’éducation et modifiant diverses dispositions législatives

Il est permis de chercher le lien avec la laïcité… et de conclure que le gouvernement caquiste beurre épais avec l’histoire isolée et malheureuse de l’école Bedford : ce projet de loi instaurerait entre autres l’obligation pour les enseignantes et enseignants de soumettre une planification pédagogique à la direction. Il obligerait aussi cette dernière à procéder à des évaluations annuelles de chaque membre du personnel enseignant.

Par ailleurs, ce projet de loi instituerait un comité sur la qualité des services éducatifs, lequel aurait notamment pour fonction d’assister le directeur général et les directeurs d’établissement dans l’exercice de leurs responsabilités respectives de s’assurer de la qualité des services éducatifs.

Le mémoire soumis par la FAE à la Commission de la culture et de l’éducation fait état de tous les encadrements légaux déjà en vigueur dans le milieu de l’éducation et qui permettent aux CSS de vérifier la qualité des services éducatifs. Au final, avec raison, la FAE a présenté deux recommandations sur ce projet :

Recommandation 1 : Retirer le projet de loi no 94.

Recommandation 2 : Appliquer les encadrements en vigueur.

Et vlan!

Projet de loi no 100

Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic

Déposé à l’Assemblée nationale, le 23 avril dernier par la ministre responsable de l’administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Me Sonia Lebel, ce projet de loi vise à modifier le mode de négociation et de détermination des conditions de travail. Il ne serait alors plus possible pour le SERQ de négocier directement avec les CSS. Seule la FAE serait, dans notre cas, considérée comme partie syndicale et pourrait négocier des « ententes particulières », malgré la spécificité des besoins locaux.

Le gouvernement souhaite ainsi s’assurer d’appliquer une option mur à mur dans toutes les écoles du Québec, sans apporter de nuances et sans laisser aux paliers locaux le soin d’apporter des solutions là où c’est requis. Cela constitue une attaque directe aux droits que nous avons acquis au prix de longues années de lutte!

Projet de loi no 101

Loi visant l’amélioration de certaines lois du travail

Déposé le 24 avril 2025 par le ministre du Travail, M. Jean Boulet, ce projet de loi se veut un amalgame de modifications à plusieurs lois du travail, dont le Code du travail et la Loi sur la santé et la sécurité du travail.

En matière de santé et sécurité, ce projet viendrait retarder l’entrée en vigueur des dispositions relatives aux mécanismes de prévention et de participation,  notamment en lien avec la libération et les fonctions de représentant en santé et sécurité et la composition des comités de santé et de sécurité. Avec ce nouveau projet de loi, le ministre fait reculer les droits des femmes dans les secteurs de la santé, des services sociaux et de l’éducation, secteurs regroupant une forte majorité d’emplois à majorité féminine et connus pour être à hauts risques d’accidents du travail et maladies professionnelles.

En ce qui concerne le Code du travail, le projet de loi ajouterait un délai maximal pour la désignation d’un arbitre de griefs, ainsi que pour la tenue de la première journée d’audition. Il contraindrait les parties à considérer le recours à la médiation et déterminerait les règles relatives à la communication de la preuve avant l’audition du grief. Si certains éléments nous semblent positifs, dont l’obligation pour l’employeur de communiquer sa preuve avant l’audience, d’autres soulèvent des préoccupations importantes, par exemple le fait qu’un grief serait considéré abandonné si un arbitre n’a pas été désigné dans les 6 mois de son dépôt. Attendu que la partie patronale multiplie les moyens dilatoires, on se trouve actuellement avec des centaines de griefs à faire entendre. Des mesures transitoires s’imposeraient certainement pour s’assurer de ne perdre aucun droit.

Comment cela fonctionne?

Étapes de cheminement d’un projet de loi public

Les différentes étapes doivent normalement avoir lieu à des séances distinctes de l’Assemblée nationale.

  1. Présentation : l’auteur du projet de loi (député ou ministre) le dépose devant l’Assemblée afin qu’elle en amorce l’étude. 
  2. Consultations en commission parlementaire: cette étape facultative permet aux députés de connaître l’opinion et les besoins réels des personnes ou organismes concernés par un projet de loi. Pour ce faire, le projet de loi est déféré à une commission parlementaire qui procède à des consultations.
  3. Adoption du principe : à cette étape, les députés débattent à l’Assemblée de l’esprit et du principe du projet de loi.
  4. Étude détaillée en commission : l’étude du projet de loi se poursuit en commission parlementaire ou en commission plénière (qui réunit les 125 députés de l’Assemblée). Les membres examinent chacun des articles du projet de loi.
  5. Prise en considération du rapport de la commission : l’Assemblée se prononce sur les résultats des travaux de la commission. Elle doit adopter ce rapport pour que le projet de loi franchisse cette étape.
  6. Adoption du projet de loi : dernière étape de l’étude d’un projet de loi avant sa sanction.

Aux étapes 4 et 5 le projet de loi peut être amendé, c’est-à-dire que son auteur (député ou ministre) ou un autre député peut y apporter des modifications. Lors de l’étape 6, soit l’adoption du projet de loi, seul l’auteur peut proposer des modifications.

Sanction du projet de loi par le lieutenant-gouverneur

La sanction suit l’adoption finale et fait du projet de loi une véritable loi. Celle-ci peut entrer en vigueur le jour même ou à un autre moment fixé dans le projet de loi ou décrété par le gouvernement.

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Par François Bernier| Président

« Attention, svp. Veuillez vous asseoir et boucler votre ceinture… Nous traversons actuellement une zone de turbulences… »

Depuis la mi-février, ce ne sont pas moins de 4 projets de loi (PL) déposés qui visent directement les travailleuses et les travailleurs (particulièrement les enseignantes et enseignants) ainsi que leurs organisations syndicales.

Il s’agit des PL :

  • No 89 : Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock­­-out;
  • No 94 : Loi visant notamment à renforcer la laïcité dans le réseau de l’éducation et modifiant diverses dispositions législatives;
  • No 100 : Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic;
  • No 101 : Loi visant l’amélioration de certaines lois du travail.

Si les noms de ces projets de loi sonnent pour la plupart positifs dans le fonctionnement de notre société, ce qu’ils contiennent constitue différentes attaques à nos droits fondamentaux, à nos conditions de travail et à la possibilité d’avoir un milieu de travail sain et sécuritaire.  

Si adopté tel quel :

  • le PL89 permettrait au gouvernement, entre autres, de décréter qu’une grève ou un lock-out affecte de manière disproportionnée la sécurité sociale, économique ou environnementale de la population, notamment celle des personnes en situation de vulnérabilité obligeant ainsi les parties à déterminer si des services assurant le bien-être de la population doivent être maintenus;
  • le PL94, sous le prétexte de renforcer la laïcité de l’État, instaurerait, entre autres, l’obligation pour les enseignants de soumettre une planification pédagogique au directeur d’établissement et l’obligation pour ce dernier d’évaluer annuellement le personnel enseignant ;
  • le PL100 ferait tomber le régime de négociation en vigueur depuis près de 40 ans (qui détermine les matières locales et nationales ainsi que les arrangements locaux) et centraliserait les négociations au ministère de l’Éducation ou au Secrétariat du Conseil du Trésor;
  • le PL101 modifierait certaines lois pour, entre autres, retarder l’entrée en vigueur des dispositions relatives aux mécanismes de prévention et de participation de la Loi sur la santé et la sécurité du travail ou pour revoir diverses règles applicables en matière d’arbitrage de grief.

Des liens évidents sont à faire entre ce qu’ils revendiquent et certaines situations, fort déplorables dans certains cas, qui ont été vécues dans les derniers mois. Pensons notamment à :

  • la crise à l’école Bedford ainsi qu’à l’enquête menée dans 17 écoles (dont Cardinal-Roy et Ste-Odile) et à son rapport de vérification qui confirme qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène généralisé;
  • la volonté patronale de s’immiscer dans le processus d’affectation négocié entre les syndicats locaux et les CSS lors de la dernière ronde de négociation;
  • la grève générale illimitée que nous avons menée où notre profession composée à 75% de femmes a osé se lever et se tenir debout devant un gouvernement méprisant qui s’obstinait à ne pas donner de mandat à ses négociateurs.

Et ce n’est pas tout…

À cela s’ajoute le nouveau Code d’éthique imposé par le ministre de l’Éducation et que les CSS avaient l’obligation d’adopter dans sa forme prescrite… Si celui-ci prétend vouloir garantir le respect des droits fondamentaux de celles et ceux qui œuvrent dans les établissements scolaires (élèves et personnels), il brime plutôt nos droits à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion et à la vie privée (pour ne nommer que ceux-là). La FAE et le SERQ contesteront avec force ce nouveau Code en raison de ses nombreuses contraventions aux droits protégés par les chartes, à nos conventions collectives ainsi qu’aux normes de travail en vigueur.

Visiblement, le gouvernement caquiste est en vive réaction à celles et ceux qui ont grandement contribué à sa descente  dans les intentions de vote de la population. Avec la multiplication des PL qui nous attaquent, s’il est facile de voir de l’hyperactivité, il est aussi facile de voir de l’autoritarisme poindre à l’horizon.

Visiblement, le gouvernement cherche à nous mater, nous faire taire, nous museler. Pourquoi ? Parce que nous sommes d’une profession à majorité féminine, parce que nous nous sommes tenu-E- s debout… Continuons tous ensemble à lutter pour le maintien de nos droits obtenus à l’arraché!

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Mon bulletin, volume 27, numéro 2

Dans ce bulletin:

Le mot du président

Le SERQ débute bien son prochain triennat

Température minimale dans les écoles et centres

Notre entente nationale à votre portée

Le plan d’intervention et les nouvelles dispositions de la convention sur le mécanisme de composition de la classe

Guide Ma planif

Prends ta place ! Le XIIe congrès de la FAE, c’est LA place !

Bourse de formation professionnelle et d’éducation des adultes

Nouvelle en bref de nos instances locales CSSC

Décollons

À l’agenda du SERQ

Et plus encore…

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Mon bulletin, volume 27, numéro 1

Dans ce bulletin:

Le mot du président

La personne déléguée : une représentation aux multiples facettes

Rappel de dates importantes pour votre cheminement professionnel

Le SERQ : mon syndicat

Rémunération pour 2024-2025

Et plus encore…

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Mon bulletin, volume 26, numéro 3

Dans ce bulletin:

Le mot du président

Élections 2024 – Les résultats du vote 

Rafraîchissons-nous la mémoire – vague de chaleur

L’affectation

Soirée reconnaissance des personnes militantes 

Et plus encore…

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Mon bulletin, volume 26, numéro 2

Dans ce bulletin:

Le mot du président

Murmures de corridor – « T’as mal où ? » 

Violence dans les milieux : le syndicat gagne une bataille

La réforme Drainville en éducation a de quoi nous inquiéter

Retour en images sur un important jalon 

Un guide pour le préscolaire !

Et plus encore…

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Mon bulletin, volume 26, numéro 1

Dans ce bulletin:

Le mot du président

Des négos qui piétinent 

Semaine pour l’école publique 

Qui vous représentent cette année au serq ?

L’affectation en chiffres

Rappel de dates importantes à venir 

Cela vous dit quelque chose la pénurie d’enseignants?

Présentation des nouveaux membres de l’équipe du SERQ

Les 9 étapes du congé de maternité

Perdre un proche n’est jamais facile

Murmures de corridor

Le protecteur national de l’élève : nouveau traitement des plaintes

Les consultations sur la tâche et le mécanisme de résolution des difficultés 

Et plus encore…

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nouvelles
Par François Bernier | Président

L’éducation fait partie de l’actualité en ce début d’année 2023. Que ce soit à propos de l’évaluation des compétences, du bulletin chiffré ou non, de l’insuffisance des services en francisation, des statistiques d’utilisation du système de dépannage qui explosent ou de la hausse des cas de violence dans les établissements scolaires, il ne se passe pas une semaine sans que quelques sujets viennent apporter quelques précisions à propos de la réalité (souvent très lourde) vécue par les enseignantes et les enseignants.

Maintenant que la partie patronale a déposé sa proposition dans le cadre de la ronde de négociation nationale qui s’amorce et que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a établi ses priorités, il nous est très facile d’apprécier leur contenu et de comprendre qu’on ne pourra pas compter sur eux pour que les conditions de travail et d’exercice des profs s’améliorent (ainsi que la qualité du système éducatif!). Si la description des différentes problématiques nous laisse parfois croire que les dirigeants perçoivent une réalité similaire à ce que nous vivons, les moyens proposés pour y remédier auront pour effet de restreindre l’autonomie professionnelle, d’alourdir la charge de travail et d’augmenter le droit de gérance de l’employeur.

Nous avons à défendre notre profession…encore !

Le quotidien des enseignantes et des enseignants ne s’améliorera que si la négociation se fait à partir des demandes syndicales déposées par la FAE, le 27 octobre dernier. Pour se faire, l’unité et la solidarité devront faire partie de nos actions au cours des prochains mois.

Chaque jour, nous unissons nos efforts à ceux de nos collègues pour soutenir les élèves qui nous sont confiés, pour répondre à leurs besoins et pour relever les nombreux défis qui sont devant nous. Aujourd’hui, enseignantes et enseignants de la région de Québec, je nous invite à la mobilisation, car notre profession a de grands besoins, elle aussi, afin de retrouver des conditions de
travail qui nous permettront d’enseigner sans nous rendre malade.

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Par Valérie Drapeau | Présidente par intérim

Le jeudi 20 octobre dernier, le premier ministre François Legault a annoncé la composition de son cabinet de ministres. C’est Bernard Drainville qui occupera le poste de ministre de l’Éducation.

J’espère sincèrement qu’il saura écouter et prendre en considération les préoccupations des milieux scolaires. Le dernier ministre, bien qu’il provenait de notre milieu, nous a vite fait déchanter… Il a plutôt entrepris des chantiers et mis de l’énergie
là où ce n’était pas nécessaire : réforme Roberge, maternelles 4 ans sur tout le territoire québécois. Comment le gouvernement
Legault donnera une orientation différente à son nouveau ministre de l’Éducation ? Il a peut-être été gagnant pour lui de prioriser l’éducation, en parole, lors de sa campagne électorale de 2018, mais il n’a visiblement pas pris les moyens nécessaires et les actions concrètes pour redonner à l’école publique ses lettres de noblesse. Elle manque tant d’amour !

Un petit rappel des grandes lignes touchant l’éducation de la dernière plateforme électorale de la CAQ avant sa réélection :

  • Contrer le décrochage scolaire ;
  • Modernisation et valorisation de la formation professionnelle ;
  • Le tutorat et une plateforme pour les élèves en difficulté ;
  • Rénovation majeure des écoles ;
  • Valorisation de la lecture.

De notre point de vue, l’école à trois vitesses, la ségrégation scolaire, la composition de la classe, la lourdeur du quotidien des profs sont autant des sujets qui devront être attaqués de front dans le prochain mandat du gouvernement caquiste. Nous en avons assez d’entendre les mots « priorité à l’éducation » si les actions entreprises n’engendrent pas un environnement de travail propice à l’apprentissage et qui favorisent la rétention du personnel de l’éducation. Ces mots perdent de leur éclat et ne sont pas du tout aguichants si les gestes ne se matérialisent pas en actions qui s’attaquent aux vrais problèmes.

Le nouveau ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, aurait, semble-t-il, débuté des visites dans des établissements scolaires. Si vous avez vent de toute information annonciatrice d’une visite officielle dans votre milieu, nous vous invitons à communiquer avec nous, à serq@serq.qc.ca peu importe le délai de préavis. C’est une excellente occasion pour nous d’aller dans votre école ou votre centre de services, de vous rencontrer, d’entrer en contact avec le ministre, de mettre en lumière les réalités de nos écoles et d’échanger avec lui.

Dépôt des demandes

Le 27 octobre dernier, près de 300 membres des syndicats affiliés de la FAE ont marché autour de l’Assemblée nationale jusqu’au Conseil du trésor afin de remettre le cahier de demandes syndicales à la partie patronale. Une trentaine de membres du SERQ ont participé à la mobilisation. Plusieurs publications numériques ont été partagées sur nos médias sociaux. Cette négociation se déroula alors que les effets de la pénurie de personnel, de la désertion professionnelle, des départs précipités à la retraite ainsi que de la détresse psychologique se font sentir au sein de la profession enseignante et de l’école publique. En plus des exigences
salariales, la FAE demande plus de services et la fin de « l’intégration sauvage » d’élèves en difficulté dans les classes ordinaires sans ressource additionnelle et un allègement du fardeau de la tâche.

Selon le Régime de négociation du secteur public, les offres patronales devraient être déposées à la Fédération à la fin du mois de décembre.

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Par Valérie Drapeau
Présidente par intérim

Le Syndicat de l’enseignement de la région de Québec (SERQ) arrivera dans les prochains mois à sa 25e année d’existence.

Il est maintenant important de faire le point pour voir le chemin parcouru et les prochains défis que nous aurons à surmonter. Les dernières années du SERQ ont été animées par de nombreux changements : l’affiliation à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) en 2018, l’arrivée de nouveaux visages dans l’équipe ainsi que l’acquisition d’une nouvelle bâtisse permettant de tenir nos rencontres de délégué(e)s et les formations. Les besoins en représentation des membres sont également alimentés par leurs propres changements. On peut penser, notamment : aux défis de la pénurie de personnel en éducation, la pression grandissante d’une composition de classe complexe, l’insuffisance d’accès des services pour les élèves, la gouvernance scolaire, les enjeux de santé et sécurité au travail, la compétitivité et le financement du système scolaire à trois vitesses.

Il est important de revenir sur les questions de base de la représentation dans le mandat de notre organisation syndicale. Vos représentant(e)s prennent leur essence dans les efforts de moult consultations par les différents comités dans votre établissement, par le SERQ et par la FAE. Pour pouvoir parler au nom des collègues, il faut prendre le temps de discuter, d’interroger et même de débattre des propositions entre nous. En ce sens, il est judicieux de prendre le temps en début d’année afin que l’équipe des enseignantes et enseignants établisse les modalités de consultation à utiliser dans les écoles avant d’adopter une position collective. L’équipe des personnes déléguées syndicales des écoles ne peut combler à elle seule tous les sièges réservés aux profs au sein des comités CE, CPE/CPEE, HDAA et perfectionnement. Il est important de veiller à ce que les positions soutenues respectent et protègent les intérêts collectifs.

Les nouvelles dispositions de l’entente nationale concernant la tâche de travail nécessitent un nouveau processus de consultation qui nous interpelle toutes et tous. Nous vivrons cette année l’annualisation de la tâche au secteur des jeunes qui visera à convenir, avant le 15 octobre, du temps reconnu pour l’année afin de réaliser nos tâches professionnelles, à l’exception de la présentation des cours et leçons ou d’activités de formation et d’éveil qui demeureront sur une base hebdomadaire et cyclique. Le temps reconnu pour ces tâches (ATP) sera à négocier individuellement avec la direction. Il est important de se donner du temps pour réfléchir et en discuter en tenant compte des résultats de la consultation collective, des besoins des élèves et de vos préférences comme enseignant(e)s. Ces changements dans l’aménagement de l’horaire, avec 30 heures en moyenne de présence à l’école, visent plus de flexibilité pour se donner la souplesse requise afin d’accomplir les activités professionnelles au moment jugé opportun, sans pour autant tout inscrire à l’horaire. Certaines activités peuvent entraîner une fluctuation des heures de la semaine de travail. Il vous revient d’ajuster, au besoin, vos heures de travail à l’école dans le respect de votre tâche annuelle. La professionnalisation de la tâche passe d’abord par une meilleure compréhension de celle-ci
pour exercer pleinement son autonomie dans l’organisation et la gestion du temps de travail.

Malgré le début de la mise en place de ces dispositions du dernier contrat de travail, déjà une nouvelle négociation de l’entente nationale débutera cet automne avec le dépôt du cahier de demandes syndicales d’ici la fin du mois d’octobre. Suivra ensuite le dépôt des offres du gouvernement, vers le mois de décembre. Vous serez ainsi interpelé(e)s à participer à la vie démocratique et syndicale du SERQ.

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Mon bulletin, volume 25, numéro 1

Dans ce bulletin:

Le mot de la présidente par intérim

Notre école publique, on l’aime !

Assurances collectives

Nouvellement en poste ?

Qui vous représente cette année au SERQ ?

L’affectation en ch1ffres

Rappel de dates importantes à venir

La journée mondiale des enseignant(e)s est célébrée depuis 1994

Besoin d’information sur un congé ?

Échelles de traitement

Vous songez à la retraite ?

Mentor-mentoré

Nouveaux membres dans l’équipe du SERQ

Victoire d’une enseignante du CSSDPS

EHDAA

Outils Ma Planif encore disponibles pour le primaire + FP

Diagnostic positif à la covid-19 ?

À l’agenda

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